Poésie narrative sacrée : un projet de conviction et de passion

an open book with a pen on top of it
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Mon projet poétique : une attestation que la Bible est la Parole de Dieu

Si l’on me demande compte des motifs qui m’ont engagé dans la littérature chrétienne, je lui dirai mon enthousiasme à révéler les paroles de vie éternelle. Un enfant peut davantage se retenir de pleurer que je n’arrive à contenir les mots qui bouillonnent dans ma tête. Puissance créatrice, moteur de ma détermination et de ma volonté, Verbe de Dieu, c’est toi que je lis dans la Bible et que je veux partager à mon lectorat !

Je vois la Bible comme une transcription exacte et complète de la parole divine

Ce que j’écris n’est nul autre que la Parole de Dieu qui m’a mis au cœur le dessein de faire éclater sa justice et d’annoncer son Royaume. Ma poésie est une ode à la transcendance du Verbe, à l’amour infini de la divinité pour les hommes et à la grâce triomphante qui a mis la mort et le péché à genoux. Elle propose une lecture en vers de la Bible, ce livre d’or que Dieu a destiné spécialement aux hommes. Je suis fermement convaincu que le texte biblique est une transcription de la parole divine.

C’est sous l’inspiration du Seigneur que certains hommes mis à part et élus par lui ont consigné sa volonté dans les Saintes Ecritures. Les histoires, les prophéties, les chroniques royales, les psaumes de louange, les paroles de sagesse et les avertissements dans la Bible doivent être lus globalement comme une lettre envoyée par le Ciel au peuple de la terre. C’est l’expression de la miséricorde et de la charité de Dieu pour ses ouvrages ! Dans sa toute-puissance, le Maître de l’univers nous fait l’honneur de sa visite et, par une condescendance amicale, entre en communication avec nous par sa Parole.

J’admire la parfaite convergence des livres bibliques

Que Dieu parle à travers la Bible, cela est évident au regard de la cohérence des livres qui la composent, écrits à des époques diverses et par des hommes divers, mais dont les propos sont convergents. Les livres de la Bible se complètent et s’expliquent les uns les autres. Ainsi, par exemple, la Genèse nous renseigne sur les origines du monde terrestre, décrit le paradis comme un jardin de délices où étaient placés le premier homme et la première femme, et raconte comment ils ont été expulsés du paradis après leur désobéissance. Les quatre évangiles du Nouveau Testament dévoilent Jésus-Christ, la voie du salut ouverte à tous les hommes. L’Apocalypse promet, quant à elle, la restauration du paradis perdu.

Le formidable message biblique m’a convaincu

S’il vous plaît de chercher à prouver que les Saintes Ecritures sont inspirées de la Suprême Sagesse, penchez-vous sur le message fort qu’elles délivrent et qui ne laisse personne de marbre. La Bible est un :

  • Message d’amour et de paix

Elle s’oppose aux propos haineux, violents ou discriminatoires en insistant sur la figure paternelle de Dieu qui nous considère comme ses enfants.

  • Message de délivrance

Par maintes histoires d’intervention salutaire de Dieu, la Bible fait renaître l’espoir des malheureux. Jésus nourrit les affamés, prend soin des pauvres, console les veuves et daigne même jeter son regard sur les prostituées.

  • Message de vérité

Le texte biblique n’édulcore pas la réalité. S’il relate la tendresse de l’Eternel pour Jérusalem, il nous raconte aussi le sombre passé de villes criminelles vouées à la colère, à la ruine et à la destruction. Il nous présente un Dieu fidèle dans ses menaces comme dans ses promesses.

Livre au-dessus de tous les livres, la Bible a le mérite d’être une parole vivante, solide et permanente.

La poésie profane n’est plus ma tasse de thé

Fort de cette conviction, à moi s’imposait impérieux et agréable le devoir d’écrire. Un besoin aussi essentiel que l’air que je respire ou que la boisson rafraîchissante que je sirote sur la terrasse les jours d’été. Désormais, les vers profanes ne sont plus des ressorts de ma plume. Je ne lis pas les histoires policières sans un secret plaisir. Je ne me lasse pas de suivre les aventures fantastiques de Harry Potter. A une époque de ma vie, j’avais à cœur d’écrire des récits du même genre. Mais la fantaisie venue, je sentais ma Muse se rebeller comme un cheval fier et indomptable qui ne veut pas servir de monture à son maître. Ô Douce inspiration du ciel, pourquoi mettre un frein à ma fièvre créatrice ? Pourquoi t’interdire à enfanter ce que mon imagination et mon entendement avaient conçu avec tant de labeur ?

Au début, le sentiment de mon incompétence m’a causé une vive peine. Mais mon intérêt pour les sujets bibliques croissant de jour en jour, cette peine a depuis cessé d’en être une. Au fond de moi-même, j’ai réalisé que ma tristesse venait non pas de mon manque d’aptitude pour les romans profanes, mais plutôt de la quête difficile de la notoriété qui revient de droit au talent littéraire et que ces romans en vogue m’auraient aidé à obtenir si seulement j’en avais la ficelle.

D’un œil calculateur, j’ai mesuré froidement les risques et périls de la carrière sur laquelle je me suis engagé. Un poète biblique, qui en veut encore par ces temps-ci ? Peut-être que je parlerai dans le désert comme le prophète Jean-Baptiste, dont j’ai raconté la vie dans l’Enfance poétique du Christ. Peut-être que mon Evangile de Luc en vers n’obtiendra pas un accueil favorable auprès de la critique. Toutefois, ces appréhensions n’ont ni refroidi ni modéré mon ardeur à poursuivre ce bel ouvrage, tant la passion pour la Parole m’a dévoré.