La poésie biblique : un moyen de propager la foi

Le but de mon acte d'écriture ? Diffuser la foi chrétienne

Pourquoi suis-je devenu homme de lettres ? Dans une précédente confession, je vous ai touché un mot sur ma sainte vocation évangélique. Je me soucie, par ailleurs, des dérives de notre société qui ne croit plus en Dieu et ne craint pas de profaner son nom. C’est porté par ce souci que j’ai pris l’initiative d’engager mon art poétique pour le progrès de la foi et de l’Évangile.

Poésie : un art dédié au service de la foi

Qui d'entre vous, si sa petite-fille s'est égarée dans un bosquet peuplé d’ours sauvages, ne serait tenaillé par l’angoisse ? Appelant le numéro vert en toute hâte, vous vous rongerez le sang jusqu’à ce que les secours arrivent sur place et retrouvent saine et sauve votre chère adorée.

Mon amertume est pareil, chaque fois que je prie pour ces âmes fourvoyées qui crachent sur le salut. Tout croyant converti et revenu du chemin de la perdition a la responsabilité de partager sa foi avec son entourage. Le zèle qui m’a porté à la poésie part de cette motivation.

Que puis-je faire pour ces pauvres âmes ? L’Eternel veut que chacune d’elles soit secourue et parvienne à la connaissance de la vérité. Mais comment accéderaient-elles au salut sans crier secours au Seul Sauveur ? Et comment pourraient-elles crier au secours sans la foi en lui ? Or, comment restaurer leur foi et leur confiance en Dieu, autrement que par la bonne parole ?

C’est en suivant ce fil de raisonnement que j’en étais venu à comprendre la charge que Dieu m’a départie. Une charge singulière à vrai dire. Développer la voie du salut de la race humaine selon le christianisme, tel est mon ordre de mission. Dieu ne m’a pas institué pour défendre la cause de la Réforme comme Agrippa d’Aubigné, ni pour glorifier la Vierge Marie comme le très catholique Paul Claudel, ni encore moins pour composer des cantiques d’église comme la Tour du Pin. En tant que nouvelle figure de la littérature chrétienne francophone, je travaille au rayonnement de la foi chrétienne par mes histoires en vers tirées de la Bible et de l’Évangile.

Mon affliction pour la jeunesse en perte de repère

En rédigeant les premières lignes de l’Évangile de Luc en vers, j’ai formé secrètement le vœu de cibler la jeunesse française. Mais très vite, mes élans lyriques nuancés par endroits d'un ton épique m’ont fait comprendre qu’ils correspondent au goût d’un public plus âgé. Je ne vous cache pas cependant à quel point le recul spirituel des jeunes m’afflige. J’ai le sentiment que la génération Z est en perte de repère. Ils sont esclaves des écrans. Faut-il donc s’étonner de la multiplication des violences en milieu scolaire ? A la pensée que quatre heures par jour, voire plus, leurs yeux sont exposés à des scènes de crime, de guerre ou d’hostilité sur leur téléphone, cela ne me surprend guère. A qui jeter la pierre, s’ils changent de partenaire sexuel comme ils changent de console de jeu ? Aux parents, bien sûr, et aux autorités scolaires qui cautionnent l’immoralité sexuelle.

Non que ces enfants de la vidéo à la demande sont plus mal élevés que les milléniums. C’est tout simplement parce que, dans les foyers, on n’enseigne plus le droit, la bienveillance et la foi en Dieu. Même si, par un heureux hasard, elles entrent dans les conversations, ces nobles qualités ne sont reconnues que du bout des lèvres. Lorsqu’on rejette l’éducation chrétienne, on engendre une génération sans foi ni loi.

S’il plaît à Dieu, L’enfance poétique du Christ, le premier volet de ma saga évangélique, gagnera assez de lecteurs âgés à qui sera révélé le plan de salut selon le christianisme. À leur tour, ils transmettront à leur progéniture la parole de Dieu.

La foi en Jésus-Christ : le salut et l’espoir de notre civilisation

Est-ce uniquement aux adolescents que l’Évangile s’adresse, mais non à l’ensemble de la société ? Hélas, la technique est l’idole tutélaire de notre siècle. Nous plaçons la machine avant l’humain, l’humain avant la nature, et la nature avant le Divin Créateur. Ivres d’un orgueil scientifique, nous contestons les vérités divines qui échappent à toutes preuves et explications rationnelles.

C’est dans ce contexte de déchéance intellectuelle, spirituelle, sociale et morale que s’inscrit mon action poétique. Je fais entendre le discours de la foi. Je fais claironner cette sagesse divine que le monde trouve extrémiste et aberrante. Le principe de cette sagesse est la foi au Fils de Dieu, l’Immolé et le Ressuscité qui tient dans sa main la clé de notre guérison.

Pour rétablir les choses dans leur ordre originel, notre société ne doit parier ni sur la science, ni sur l’intelligence artificielle, ni sur le système politique, mais avant tout sur la foi. Croire n’est pas seulement une adhésion au témoignage de Dieu sur le Christ. C’est aussi accepter la responsabilité de cette confession. C’est une remise en question permanente sous la lumière de la Parole de Dieu. L’homme renouvelé à l’image du Christ imitera sa sagesse parfaite tant dans la gestion du milieu naturel que dans ses interactions avec les individus, les familles et les communautés. Il sera une odeur de vie dans cet univers voué à la mort et une odeur de paix au milieu des violences.

Des poèmes à texte dont la Bible est le support de prédilection

Pour moderniser la prédication de l’Évangile, mon projet poétique se présente sous deux formes :

Poétiser le livre sacré

Je me donne pour mission de convertir les passages de l’Ancien et du Nouveau Testament en poèmes à texte. D’aucuns pourraient être tentés de ranger mon recueil de poésie biblique dans la même lignée que les Destinées de Vigny, le Paradis perdu de Milton ou la Légende des Siècles de Hugo.

Ils sont loin du compte pour deux raisons. Même si j’estime que mon Evangile de Luc en vers est une œuvre d’art finement exécutée, elle est encore loin d’égaler, quant au style et à la noblesse de la langue, ces joyaux du romantisme.

La seconde raison tient à la proximité de mes compositions par rapport au texte sacré. Je laisse peu de place à l’interprétation, à tel point que dans certains passages, vous aurez l’impression de lire cet évangile comme un poème et de lire ce poème comme un évangile.

Sacraliser la poésie

En dehors de l'évangile en vers, je compte également produire une série de poèmes chrétiens mêlant foi, méditations pieuses et spiritualité. Mes Louanges de Noël pour Emmanuel sont un premier coup d'essai de ce projet qui, j'en implore le bon Dieu !, deviendra un coup de maître.

La francophonie manque cruellement d’écrivains qui portent le message du christianisme. J'entends suppléer à ce manque. Trop heureux si je pouvais attirer des maisons d’édition convaincues par ma plume et intéressées par mon projet novateur !